Organes: Sein,Côlon ou Rectum (colorectal)
Novartis Pharma MAJ Il y a 4 ans

Étude CPDR001X2103 : étude de phase 1b visant à évaluer la sécurité d’emploi, la tolérance et la pharmacodynamique du PDR001 en association au CJM112, à l’EGF816, à l’Ilaris® (Canakinumab) ou au Mekinist® (Tramétinib) chez des patients ayant un cancer colorectal, un cancer du sein triple négatif ou un cancer du poumon non à petites cellules. Le cancer colorectal est le deuxième cancer le plus fréquent chez la femme et le troisième chez l’homme. Il touche le côlon et le rectum et il se développe lentement pendant 5 à 10 ans avant de s’étendre à d’autres parties du corps. Le cancer colorectal peut former des métastases notamment dans le foie ou dans les poumons, s’il n’est pas détecté à temps. La plupart des cancers du sein triple négatif sont des tumeurs agressives ou de haut grade qui ont tendance à se développer et à se propager rapidement ce qui leur confèrent un pronostic moins favorable que d’autres types de cancer du sein. Le cancer du sein triple négatif réagit habituellement bien à la chimiothérapie mais il a la tendance à rechuter au cours des 5 premières années qui suivent le traitement, d’où le besoin de trouver des nouveaux traitements plus efficaces. Le cancer du poumon non à petites cellules est le type de cancer du poumon le plus fréquent, qui représente 85 à 90% de l’ensemble des cancers du poumon. La prise en charge de ces trois cancers peut se faire par plusieurs stratégies de traitement, comme la combinaison des immunothérapies ou d’une immunothérapie associée à une thérapie ciblée, pour avoir un ciblage des cellules tumorales plus spécifique qu’avec les chimiothérapies standards. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité d’emploi, la tolérance et la pharmacodynamique du PDR001 en association au CJM112, à l’EGF816, à l’Ilaris® (Canakinumab) ou au Mekinist® (Tramétinib) chez des patients ayant un cancer colorectal, un cancer du sein triple négatif ou un cancer du poumon non à petites cellules. Les patients sont répartis en plusieurs groupes : Dans le groupe A, les patients ayant un cancer du sein triple négatif recevront du PDR001 par voie intraveineuse (IV) en association au canakinumab en IV. Dans le groupe B, les patients ayant un cancer du sein triple négatif recevront du PDR001 en IV en association au CJM112 en IV. Dans le groupe C, les patients ayant un cancer du sein triple négatif recevront du PDR001 en IV en association au tramétinib PO. Dans le groupe D, les patients ayant un cancer du sein triple négatif recevront du PDR001 en IV en association à l’EGF816 PO. Dans le groupe E, les patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules recevront du PDR001 en IV en association au canakinumab en IV. Dans le groupe F, les patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules recevront du PDR001 en IV en association au CJM112 en IV. Dans le groupe G, les patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules recevront du PDR001 en IV en association au tramétinib PO. Dans le groupe H, les patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules recevront du PDR001 en IV en association à l’EGF816 PO. Dans le groupe I, les patients ayant un cancer colorectal recevront du PDR001 en IV en association au canakinumab en IV. Dans le groupe J, les patients ayant un cancer colorectal recevront du PDR001 en IV en association au CJM112 en IV. Dans le groupe K, les patients ayant un cancer colorectal recevront du PDR001 en IV en association au tramétinib PO. Dans le groupe L, les patients ayant un cancer colorectal recevront du PDR001 en IV en association à l’EGF816 PO. Les patients seront suivis pendant environ 1 an.

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Etude ISI-JX : étude de phase 1 évaluant une stratégie d’immunisation in situ avec des injections intra-tumorales d’ipilimumab en association avec le virus oncolytique Pexa-Vec chez des patients ayant une tumeur solide à un stade métastatique ou avancé et présentant des lésions tumorales injectables. Les tumeurs solides peuvent se développer dans n’importe quel tissu : peau, os, organes… Les cellules cancéreuses sont initialement localisées mais peuvent se propager dans d’autres parties du corps formant des « métastases ». De nouvelles stratégies comme l’immunothérapie connaissent un grand succès ces dernières années. Elle consiste à stimuler la réponse immunitaire qui va aider l’organisme à se défendre face aux cellules tumorales. Une autre stratégie thérapeutique consiste à injecter directement au sein de la tumeur des agents stimulants le système immunitaire. Les virus oncolytiques, comme le Pexa-Vec, sont des virus génétiquement modifiés capables d’infecter sélectivement les cellules tumorales, de se reproduire à l’intérieur et d’induire leur destruction tout en stimulant le système immunitaire. L’action synergique de ces deux stratégies thérapeutiques pourrait augmenter la réponse immune anti tumorale chez des patients ayant un cancer. L’objectif de cette étude est d’évaluer la faisabilité, la tolérance, et l’efficacité d’une combinaison d’un agent d’immunothérapie, l’ipilimumab, et d’un virus oncolytique, le Pexa-Vec, injectés en intra tumoral, chez des patients ayant une tumeur solide à un stade métastatique ou avancé et présentant des lésions tumorales injectables. L’étude sera réalisée en 2 parties : - Lors de la 1ère partie, les patients recevront une injection intra-tumorale de Pexa-Vec seul à la semaine 1, suivi d’injections intra-tumorales d’ipilimumab et de Pexa-Vec aux semaines 3, 5 et 9. Différents paliers de doses de l’ipilimumab seront administrés à des groupes de patients afin de rechercher la dose la mieux adaptée pour la 2ème partie. - Lors de la 2ème partie, les patients recevront une injection intra-tumorale de Pexa-Vec seul à la semaine 1, suivi d’injections intra-tumorales d’ipilimumab à la dose recommandée déterminée lors de la 1ère partie et de Pexa-Vec aux semaines 3, 5 et 9. Les patients avec une progression de la maladie après efficacité à la semaine 12 pourront recevoir une injection intra tumorale additionnelle de Pexa-Vec et d’ipilimumab. Une étude exploratoire supplémentaire sera réalisée, des échantillons tumoraux seront collectés (une biopsie de tumeur archivée, une biopsie tumorale obligatoire au niveau du site injecté le 1er jour de la 1ère et 5ème semaine et à 12 semaines, et une biopsie tumorale optionnelle et si techniquement possible sur un site tumoral non injecté selon le même calendrier). Des échantillons sanguins seront prélevés le 1er jour des semaines 1, 3 et 5 avant et après administration du traitement puis à 12 semaines. Les patients seront suivis pour un minimum de 8h après les 2 premières injections des traitements à l’étude avec collecte des signes vitaux. Pour les injections suivantes, les signes vitaux seront suivis jusqu’à 4h suivant l’injection. Un électrocardiogramme sera effectué dans les 21 jours avant le 1er jour de la 1ère semaine puis chaque semaine pendant 10 semaines. Un examen d’imagerie sera réalisé dans la semaine précédant les injections intra tumorales aux semaines 1, 3, 5 et 9 (et en cas d’injection additionnelle). Les patients seront suivis à 12, 18 et 24 semaines, puis 8 semaines après la dernière injection et tous les 3 mois jusqu’à progression de la maladie avec des examens d’imagerie.

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